Tarrafal de Santiago : Un lieu paradisiaque et historico-culturel à visiter
Connue pour ses belles plages et recommandée pour les randonnées, la ville de Tarrafal de Santiago est incontournable.
Situé à la pointe nord de l’île de Santiago, Tarrafal est un pittoresque village de pêcheurs qui accueille chaque année de nombreux touristes. De là, la ville regorge d’hôtels, de restaurants et de maisons de location pour ceux qui souhaitent rester quelques jours de plus.
Rien qu’en termes de plages, il y en a six. Et si vous voulez vous aventurer dans ces mers, vous pouvez louer des bateaux et des vélos de mer pour intensifier l’aventure dans la baie de Tarrafal. Sur le front de mer, vous pouvez également pratiquer des sports tels que la slackline et le beach-volley.
Le climat frais et le soleil, caractéristiques des lieux proches de la mer, font de cette commune un lieu de détente et de calme pour ceux qui veulent se ressourcer.
Pour les amateurs d’aventure et de randonnée, le mont Graciosa à Tarrafal, d’une altitude de 640 mètres, vous permet de le faire et offre également des vues à couper le souffle sur la commune de Tarrafal, la côte et l’île de Santiago.
Sur le plan culturel, Tarrafal de Santiago se distingue par ses femmes qui préservent le célèbre batuque cap-verdien. Nous ouvrons ici une parenthèse et mentionnons le célèbre groupe « Pó di Terra », qui existe depuis des années et dont sont issus certains des meilleurs chanteurs du pays. De même, l’ancien camp de concentration construit en 1936 existe toujours dans cette municipalité.
Pour ceux qui souhaitent visiter cet espace qui a joué un rôle important dans la lutte pour la liberté et la démocratie au Cap-Vert, le lieu se trouve à Chão Bom, à 3 kilomètres du village.
Vous pourrez y voir in situ les œuvres d’art réalisées par les prisonniers, les cellules où étaient détenus certains prisonniers politiques, les photographies de ceux qui sont passés par le camp, les instruments de torture et les documents historiques qui retracent l’histoire du lieu.
Il y a également un musée de la résistance qui « raconte » la lutte pour l’indépendance du pays, ainsi qu’un monument érigé en l’honneur des prisonniers, en l’occurrence des hommes politiques, qui sont morts dans le camp.
Pour les amateurs de littérature, il y a une bibliothèque avec des livres sur le camp de concentration et l’histoire du Cap-Vert et un magasin où vous pouvez acheter des souvenirs du camp de concentration.
Et pour ceux qui veulent faire le plein de spiritualité, l’église Santo Amaro de Abade vaut vraiment le détour. En plus d’être un important point de repère historique à Tarrafal, elle est un lieu de dévotion pour les catholiques de la région.
À l’intérieur de l’église, vous verrez qu’elle a été construite dans le style colonial portugais, avec une façade simple et un intérieur orné. Une visite s’impose !
Il faut aussi parler du centre d’art et d’artisanat Traz-di-Munti à Tarrafal. Il s’agit d’un centre culturel qui promeut l’art et l’artisanat local. Il propose diverses activités telles que des expositions et des ateliers de céramique, de peinture et de sculpture pour les amateurs de ce type d’art. C’est également là qu’est cousu le traditionnel « pano di terra », un tissu noir et blanc qui symbolise le vêtement traditionnel du Cap-Vert.
Si vous souhaitez acheter un souvenir traditionnel de la région, vous trouverez un magasin d’artisanat local dans le centre.
Bien que la ville de Tarrafal soit la dernière commune à visiter dans le nord de l’île de Santiago, l’ensemble du trajet vous permet de visiter d’autres zones, d’autres communes de l’intérieur de l’île, ce qui fait que votre voyage en vaut doublement la peine.
