« Nous avons besoin d’une meilleure qualité de santé au Cap-Vert – et rien de plus ».
Dans cet article, nous allons explorer les différents aspects du service de santé au Cap-Vert, depuis sa structure et son organisation jusqu’aux défis et aux opportunités auxquels il est confronté.
Au Cap-Vert, le service de santé a connu plusieurs changements et défis au fil des ans. Le pays a réalisé des progrès significatifs dans l’amélioration de la santé de sa population, mais il reste encore beaucoup à faire.
L’organisation des services de santé dans le pays est structurée en trois niveaux :
Niveau central, régional et local. Au niveau central, le ministère de la santé est chargé de définir la politique de santé et de gérer les ressources financières et humaines du secteur.
Malheureusement, le secteur de la santé fait toujours partie de l’organe directeur du gouvernement. Et le département travaille avec les fonds mis à sa disposition chaque année. Et manifestement, ce n’est pas suffisant, ce qui affecte d’une manière ou d’une autre la qualité de l’éducation dans le pays.
Au niveau régional, les régions de santé sont chargées de mettre en œuvre la politique de santé au niveau des îles, ce qui explique la présence d’un hôpital sur chaque île et de quelques postes de santé.
Dans certaines situations graves, les patients sont donc évacués vers l’hôpital de Praia, le plus grand du pays, qui offre de meilleures conditions que les autres.
Au niveau local, les centres de santé et les postes de santé sont chargés de fournir des soins de santé aux communautés.
Parler de la qualité des soins de santé au Cap-Vert, c’est avant tout parler d’humanisation. Tous les professionnels, à l’exception de quelques-uns, doivent améliorer leur traitement des patients, en particulier des femmes enceintes et des personnes âgées.
Les professionnels doivent être plus « humains ». Mais cela ne signifie pas qu’ils ne savent pas comment traiter les gens. Ils doivent simplement s’améliorer.
En ce qui concerne le renforcement médical, le Cap-Vert reçoit chaque année de nombreux médecins d’autres pays qui viennent renforcer le travail des médecins du pays, ce qui se traduit naturellement par une amélioration de la qualité.
Malgré cela, il est bien connu qu’au Cap-Vert, le service de santé publique n’est pas très fiable.
Souvent, un patient a un problème de santé et, bien qu’il ait consulté dans le pays, il se rend dans un autre pays pour se faire soigner parce que le traitement au Cap-Vert ne semble pas fonctionner.
Lorsque la personne arrive dans un pays étranger, le diagnostic de la maladie est toujours différent. Ce qui conduit à penser que si la personne poursuivait jusqu’à la première consultation, elle serait censée mourir, a priori par la faute des médecins.
Cependant, en termes d’organisation, de propreté et de structure des hôpitaux et des centres de santé, le Cap-Vert se distingue en Afrique.
Malgré tout, le pays souffre toujours d’une pénurie de professionnels de la santé, en particulier de médecins et de spécialistes.
Pour ces raisons et d’autres encore, les services de santé du Cap-Vert ont un grand potentiel d’amélioration.
Mais le gouvernement, le secteur privé et la société civile doivent travailler ensemble pour relever les défis et saisir les opportunités d’améliorer les services fournis et la qualité de la santé de la population capverdienne.
